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Partager Partager L'Invité·ePhoto Carte blanche à Didier Bizet : La famille Tairraz La Rédaction24 mai 2019 Temps de lecture estimé : 3minsPour sa quatrième et dernière carte blanche, notre invité de la semaine, le photographe et directeur artistique, Didier Bizet partage avec nous son premier amour pour la montagne. Il a choisi de nous parler de la famille Tairraz, pour nous décrire l’art de la photographie de montagne. Avant d’entreprendre des études à l’école des Beaux arts, la montagne m’a toujours fascinée. C’est elle qui pendant toute mon enfance et au fils des saisons me racontait mes premières histoires, celle des grimpeurs, des premiers de cordées, ces fous rêveurs, ces téméraires du roc et de la glace. Elle était mon lieu d’évasion, ma respiration, mon horizon. Entre deux compétitions de ski de bosses et quelques tentatives de kilomètre lancé, la montagne m’étonnais tous les jours, je l’occultais, la rêvait; et j’avais un profond respect pour ces héros qui tentaient de la conquérir. Je découvrais alors la photographie de montagne, et en particulier les images des Tairraz, celle qui avait donné à la montagne toute sa noblesse et sa singularité au début du XX siècle. La famille Tairraz est une famille de la vallée de Chamonix, la mecque de l’escalde et du free ride. Randonner, escalader, grimper n’interesse que très peu de gens au XIXème siècle, c’est à partir du début du XXème siècle que le voyage vers les savoies prend sens. Entre 1857 et 2000, quatre photographes vont, de père en fils, inventer et se transmettre l’art de la photographie de montagne. Ils s’appellent Tairraz. Joseph Tairraz, Georges Tairraz I, Georges Tairraz II, et Pierre Tairraz. L’histoire commence à Chamonix en 1857. Joseph Tairraz (1827-1902), guide de montagne, s’intéresse dès 1857 à la technique du daguerréotype et réalise les portraits de ses proches. Le progrès représenté par les plaques de verre au collodion humide sensibilisé aux sels d’argent l’amène, malgré le poids considérable de l’équipement, malgré la contrainte de la préparation et du développement sur place, sous une tente obscure, à réaliser en 1861 la première photographie du Mont-Blanc. Très vite, le jeune homme ouvre un studio, au centre de Chamonix. Il passera le relais à son fils Georges. La dynastie est lancée. Tairraz, les Alpes de père en fils retrace l’histoire de cette famille et donne à voir dans une belle fluidité chronologique leurs images qui évoluent en accompagnant les transformations de Chamonix et de l’alpinisme. Pendant un siècle et demi, les Tairraz seront les incomparables photographes du Mont-Blanc et, au fil des générations, goûteront au cinéma et se lieront d’amitié avec d’autres grands passeurs des Alpes, tels Roger Frison-Roche et Gaston Rébuffat. La dynastie est entrée en sommeil à la mort de Pierre Tairraz en 2000. Elle nous laisse une certaine façon de regarder la montagne, d’en magnifier les formes pour exprimer les émotions de ceux qui s’y risquent. Mon admiration pour la photographie des Terraz n’a jamais cessé. La montagne telle que je la rêve encore se retrouve dans leurs travaux d’une rare modernité. Merci et bon week end. Marque-page5
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