Carte blanche à Elodie Mailliet Storm : La couverture du New Yorker d’Eliot Spitzer par Henry Leutwyler 4 heures ago
« Art Paris Art Fair 2024 en forme Olympique ! » : Interview exclusif Guillaume Piens, Commissaire général 18 mars 2024
Trois mers et quatre terres, un objet proteiforme de Stéphane Charpentier et Damien Daufresne 3 avril 2024
Masterclass Oeildeep : « Entre Ciel et Sable, les cabines de plage des Hauts de France » par Barbara Grossmann 15 mars 2024
Partager Partager Actu Art ContemporainOtherSide Les Black Dolls de la collection Deborah Neff. Les expositions testaments d’Antoine de Galbert (2/2) Marie-Elisabeth De La Fresnaye14 mars 2018 Temps de lecture estimé : 2minsOn le savait éloigné des diktats du marché et des tendances et une fois encore Antoine de Galbert le prouve en mettant en lumière le destin de l’artiste rom Ceija Stojka et les Blacks Dolls de la collectionneuse américaine Deborah Neff. Les Black Dolls au delà de l’intime, la voix de la résistance Pour la première fois montrée hors des Etats-Unis la collection de 200 poupées artisanales de l’avocate Deborah Neff est remarquable à plus d’un titre. Ces productions réalisées dans un contexte privé entre 1840 et 1940 (1865 date de l’abolition de l’esclavage) par des créatrices noires anonymes, servantes pour la plupart relatent l’effacement de la mémoire Afro-américaine dans le grand récit historique de l’Amérique. Longtemps négligés ces artefacts en disent long sur les rapports de force d’une société dominée par les blancs. Les poupées noires deviennent l’objet de mises en scène rodées devant l’objectif des premiers daguerréotypes d’alors où des fillettes blanches entourent affectueusement leurs bébés confectionnés pour la plupart par leur nounous qui vivent elles, séparées de leur propre progéniture. Des projections ambigües presque dérangeantes quand surgissent ces poupées mixtes, blanches et noires (« topsy turvy ») synonymes d’autres jeux interdits ? Il en va de l’estime de soi dans ces représentations où la norme de beauté revenait au blanc, c’est pourquoi les ombres projetées au mur sont comme un hommage à toutes ces oubliées de l’histoire de l’art comme l’explique la commissaire. Il faudra attendre 1910 pour qu’une prise de conscience se fasse en faveur des « negro-dolls » ces nourrissons noirs auxquels il est nécessaire que s’identifie la communauté afro américaine. Nous assistons donc à une histoire de luttes aux confins de l’enfance mais aussi de la sociologie, de l’anthropologie, du post colonialisme, le tout servi par un corpus saisissant de réalisme et de talent. A noter autour de l’exposition, le colloque international : « Culture matérielle, représentations et résistances africaines-américaines au musée du Quai Branly. Catalogue de l’exposition 224 pages, français/anglais 25€ disponible à la librairie Bookstorming/la Maison Rouge. INFOS PRATIQUES : • Black Dolls La collection Deborah Neff • Aussi : “Ceija Stojka”, Une artiste rom dans le siècle Jusqu’au 20 mai 2018 La Maison Rouge Fondation Antoine de Galbert 10 bd de la Bastille 75012 Paris (fermeture définitive fin 2018). http://lamaisonrouge.org Favori0
News Un acte homophobe au sein de l’exposition « La France sous leurs yeux » Depuis le 19 mars, la BnF accueille le projet monumental d’exposer les lauréat·es de la grande commande photojournalisme lancée en 2021. Une ...
Interview Art Contemporain Rencontre avec l’artiste polonaise, Wiktoria Diplômée de l’Académie des Beaux-arts de Varsovie et en Master aux Beaux-arts de Paris, Wiktoria s’est tout d’abord tournée vers la photographie, ...
L'Ephéméride Née un 23 avril : la photographe Lee Miller « Unique photographe à des kilomètres à la ronde, je possédais maintenant ma guerre personnelle. » Si vous êtes né·e un 23 ...
Actu Art Contemporain « Yves Saint Laurent: Transparences, le pouvoir des matières » au Musée Yves Saint Laurent, Paris
Carte blanche à Elodie Mailliet Storm : La couverture du New Yorker d’Eliot Spitzer par Henry Leutwyler 4 heures ago
« Art Paris Art Fair 2024 en forme Olympique ! » : Interview exclusif Guillaume Piens, Commissaire général 18 mars 2024
Trois mers et quatre terres, un objet proteiforme de Stéphane Charpentier et Damien Daufresne 3 avril 2024
Masterclass Oeildeep : « Entre Ciel et Sable, les cabines de plage des Hauts de France » par Barbara Grossmann 15 mars 2024
Carte blanche à Elodie Mailliet Storm : La couverture du New Yorker d’Eliot Spitzer par Henry Leutwyler