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Partager Partager L'InterviewPhoto Rencontre avec Alain Fleischer, cinéaste, photographe, auteur et plasticien Marie-Elisabeth De La Fresnaye27 avril 2017 Temps de lecture estimé : 5minsAlain Fleischer est actuellement exposé à la galerie Jean Collet de Vitry sur Seine, sur une invitation de Catherine Viollet. Il dirige le Fresnoy studio national des arts contemporains qu’il a fondé en 1997 à Tourcoing. Une utopie devenue réalité. 9 lives : L’installation Le regard des morts déjà présentée au Hangar à Bananes à Nantes en 2014 (cf l’article sur mon blog) prend t-elle une nouvelle dimension ici à la Galerie Jean-Collet de Vitry au regard des deux autres : La nuit des visages et À la recherche de Stella ? Alain Fleischer : L’installation Le regard des morts a été présentée à plusieurs occasions et, la première fois, en 1998, dans le cadre de la commémoration du 80ème anniversaire de l’Armistice de 1918. C’était à Arras dans la configuration maximum de la pièce avec 400 tirages non fixés dans leurs bacs. À la galerie Jean-Collet de Vitry, la taille de l’oeuvre est inférieure mais sa mise en dialogue avec la série de photographies de La nuit des visages et avec l’installation À la recherche de Stella permet une déclinaison sur le thème de la photographie comme image prise entre apparition et disparition, mais aussi entre disparition (des êtres représentés) et réapparition (dans une oeuvre d’art). M : Que traduit le titre de l’ensemble Mouvement secret des images fixes sur l’état de vos recherches quand au destin des images et leur régime d’apparition et de disparition ? A. F. : Ce titre indique qu’il peut y avoir du mouvement dans les images fixes. La projection photographique transporte les images pour les faire apparaître sur toutes sortes de surfaces (les murs d’une salle d’exposition, ou les décors naturels d’un rivage, d’un site archéologique, etc.). Mais les tirages sur papier, à plus forte raison lorsqu’ils ne sont pas fixés, ne cessent de bouger eux aussi à leur façon (l’image change, altérée par la lumière). M. : En quoi l’exposition Incarnations au 1er étage de la galerie réunissant 5 artistes résidents au Fresnoy entre t-elle en résonance avec votre démarche ? A. F. : C’est la première fois que j’expose dans le même lieu que certains de mes étudiants du Fresnoy. J’ai avec eux une proximité naturelle et, bien qu’ils travaillent avec des techniques différentes des miennes, on peut dire qu’ils partagent avec moi une certaine forme de multidisciplinarité, interrogeant eux aussi divers statuts de l’image, divers supports. M. Les 20 ans du Fresnoy, studio national des arts contemporains à Tourcoing, dont vous êtes à l’origine, sont fêtés en ce moment au MK2 Beaubourg à Paris, comment définiriez-vous en quelques mots cette formidable aventure ? A. F. : L’aventure du Fresnoy est celle d’une utopie qui s’est réalisée à une époque et dans des conditions exceptionnellement favorables. Autant dire qu’un projet comme celui du Fresnoy n’aurait aucune chance de naître aujourd’hui. La célébration des 20 ans, commencée par la programmation au MK2 Beaubourg, atteindra ses moments les plus forts par l’exposition Le rêve des formes, au Palais de Tokyo, pendant l’été 2017, puis par le colloque portant le même titre au Collège de France, à l’automne, et par la programmation à la Villa Médicis à Rome, en octobre. Question à Catherine Viollet, co-commissaire de l’exposition avec Evelyne Artaud. 9 lives : Comment les artistes ont-ils été sélectionnés et selon quels critères ? Catherine Viollet : Comme l’indique le titre choisi pour les réunir, Incarnations, ce qui les relie c’est le lien au corps de façon plus ou moins manifeste selon les œuvres, mais toujours présent, soit par l’évidence de l’image ou de la performance (Shirley Bruno, Junkai Chen, Noé Grenier), soit en creux comme dans les photos de Baptiste Rabichon, où le souvenir d’une femme s’inscrit au loin avec l’apparition d’un fragment de visage (Encore elle) ou par l’attaque par un virus d’une image de bord de mer avec le prénom Emma crypté. L’œuvre de Mathilde Lavenne quant à elle, en tentant de réactiver le nécrophone de Edison cherche à capter les sons des morts venus du tréfonds de la pierre (le cylindre de marbre, lié de toute évidence à l’idée de pierre tombale). Ce qui nous est également apparu intéressant est le fait que ces œuvres font appel à une belle diversité d’expression : de la plus sophistiquée avec la robotisation des instruments de Junkai Chen et leur activation dans un espace sensible, à la sculpture animée, sonore et restituant une image de Mathilde Lavenne, aux écrans numériques désossés de Noé Grenier, au film avec Shirley Bruno ou au sténopé (procédé basique de la photographie argentique) avec Baptiste Rabichon. INFORMATIONS PRATIQUES « Mouvements secrets des images fixes » d’Alain Fleischer et « Incarnations »(avec avec Shirley Bruno, Junkai Chen, Noé, Grenier, Mathilde Lavenne et Baptiste Rabichon). Jusqu’au 7 mai 2017 Galerie Jean Collet 59, avenue Guy-Môquet 94400 Vitry-sur-Seine http://galerie.vitry94.fr Poursuivre la découverte à travers l’Art dans la ville de Vitry (politique du 1% culturel) : Répertoire des œuvres d’art dans la ville A NOTER… • Cycle Là où va le cinéma À la découverte des artistes du Fresnoy MK2 Beaubourg Jusqu’au 19 juin 2017, tous les lundis soirs http://www.mk2.com/evenements/ou-va-cinema Le Fresnoy : les 20 ans d’une utopie 1997-2017 • Exposition Le rêve des formes Palais de Tokyo, Paris du 14 juin au 10 septembre 2017 • Colloque Le rêve des formes colloque multidisciplinaire arts / sciences au Collège de France, Paris 5, 6 et 7 septembre 2017 • Exposition Panorama 19 – au Fresnoy, Tourcoing du 23 septembre au 31 décembre 2017 Marque-page0
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